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Violences conjugales : que faire si je suis victime ?

Publié le : 30/03/2020

Tout laisse à penser qu’il y aurait “une recrudescence des violences conjugales” depuis le début du confinement mis en place pour faire face à l’épidémie de coronavirus.

Téléphone, plateforme de signalement, dépôt de plainte… les victimes de violences de la part de leur mari ou de leur compagnon ont différents moyens de donner l’alerte, même en période de confinement.
 

 

Si vous êtes victime de violences conjugales, vous pouvez tout d’abord contacter par téléphone

 

Le 3919 « Violences femmes info » : il s’agit d’un numéro d’écoute gratuit ouvert actuellement du lundi au samedi, de 9 heures à 19 heures en continu. Les écoutantes orientent les victimes sur les démarches à suivre, renseignent sur le rôle des intervenants sociaux…

Le 17 est le numéro d’urgence qui permet aux victimes de joindre à tout moment, en cas de danger, les services de gendarmerie ou de police. Ce numéro est gratuit et accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

 

Enfin, la plateforme arretonslesviolences.gouv.fr est toujours active, 24 heures/24 et 7 jours/7.

 

Elle permet de dialoguer avec des forces de l’ordre formées aux violences sexistes et sexuelles de manière anonyme et sécurisée.

En plus de rappeler les différents numéros de téléphone où trouver de l’aide (le 17 et donc le 3919), et de lister avec des explications les types de violences pénalement condamnées (du cyberharcèlement à l’outrage sexiste en passant par les violences sexuelles et conjugales), cette plateforme permet de dialoguer discrètement avec un policier ou un gendarme formé à réagir à ce genre de situation.

 

Malgré le confinement imposé dans cette période d’épidémie au coronavirus, vous pouvez également aller porter plainte au commissariat ou en gendarmerie.

D’autres mesures devraient être instaurées dans les jours à venir : un dispositif d’alerte dans les pharmacies, des points d’accompagnement éphémères dans les centres commerciaux.